C’est en 2004, imprégné de pop-culture, que Richard Orlinski décide de se consacrer pleinement à l’art. Très vite, il se crée un univers pop et coloré et son bestiaire fait le tour de la planète. Ses animaux, aux dimensions souvent spectaculaires, à la fois fiers et conquérants, sont aussi symbole de douceur et de liberté. En 2015, il devient l’artiste contemporain français le plus vendu dans le monde.

L’histoire commence avec un crocodile en résine rouge, que le sculpteur décide d’exposer à Deauville à l’occasion du Festival du Film Américain. Animé par la volonté de rendre l’art accessible à tous, l’artiste français amène l’art où l’on ne l’attend pas. Très vite, exposer dans des lieux insolites et à ciel ouvert devient sa marque de fabrique. Du sommet des pistes de Courchevel jusqu’aux plateaux de télévision, Richard Orlinski redéfinit les codes de l’art contemporain.

La réflexion est la première étape à l’origine de la création d’une sculpture. Elle est la partie la plus longue car l’artiste s’impose une absence de limite et une exigence absolue. Pour sa première sculpture, le Crocodile, Richard Orlinski a travaillé pendant des mois sur les proportions de son œuvre avant d’aboutir à ce qu’il s’amuse à nommer, le « perfect croco ».

Avec cinq ateliers de fabrication en France et plus de deux cents collaborateurs, l’artisanat d’art est présent à chacune des étapes de la réalisation d’une œuvre. Affectionnant les matières contemporaines comme la résine ou l’aluminium, Richard Orlinski aime aussi travailler des matières comme le bronze, la pierre ou encore l’inox. Le sculpteur s’amuse avec les couleurs, innove en permanence, joue avec les matières, la transparence et la lumière. Rien ne l’arrête quand il s’agit de créer !

Représenté par plus de 90 galeries en France et à l’étranger, c’est à Paris que Richard Orlinski a choisi d’ouvrir le 1er espace entièrement consacré à son art en 2017 : une galerie de 150m2, située au 68 rue du Faubourg St Honoré dans le 8ème arrondissement.

Aujourd’hui il existe plus de 5 galeries Orlinski à travers le monde : Paris, Courchevel, Saint-Tropez, Londres et Mexico City. Un concept qui a vocation à être décliné dans d’autres grandes capitales de l’art.
Texte tiré du catalogue Orlinski*